L’an dernier déjà, nous dénoncions le manque d’entretien des espaces publics et l’élagage repoussé. L’entrepreneur initial a renoncé, le marché a été transféré, et les arbres n’ont été taillés qu’en janvier. En commission et en conseil municipal, il avait pourtant été convenu qu’avec le nouvel entrepreneur, une taille verte serait réalisée avant la chute des feuilles, fin septembre, début octobre.
Nous sommes à nouveau à l’automne, et chacun retrouve la même scène : arbres non taillés, branches basses qui forcent à marcher sur la chaussée, tapis de feuilles glissantes sur les trottoirs. Parents avec poussettes, personnes âgées : tout le monde finit par slalomer, inquiet de tomber. Les habitants sont fatigués de ces promesses non tenues, de ces calendriers annoncés puis oubliés.
Comment une ville comme Champs-sur-Marne peut-elle, année après année, échouer à organiser un simple entretien saisonnier ? L’entrepreneur précédent a renoncé, le suivant peine à agir, et la mairie reste spectatrice, incapable de piloter ses prestataires et d’imposer des délais. Cela n’a plus rien d’un aléa : c’est devenu une habitude.
Cette répétition d’erreurs révèle plus qu’un retard : elle expose une incompétence chronique et un manque d’autorité dans la conduite des affaires publiques. Les Campésiens sont las de cette désinvolture, de cette inefficacité devenue routine. Une ville bien tenue, c’est une ville où l’on veille au quotidien : on anticipe, on contrôle, on corrige. Il est temps que Champs-sur-Marne retrouve le soin, la rigueur et la considération que ses habitants méritent, et que l’on tienne enfin parole : élaguer avant la chute des feuilles, rendre nos trottoirs sûrs, respecter les engagements pris.
Michel COLAS et toute son équipe.