Refuser aujourd’hui d’instaurer une police municipale et de déployer des caméras de vidéoprotection dans une ville confrontée à l’insécurité constitue une triple faute : morale, politique et stratégique.

Une telle décision équivaut à un renoncement total. Elle envoie un signal dramatique : la protection des habitants ne fait pas partie des priorités.
Et ce message n’échappe à personne. Mais il est d’abord entendu par ceux qui transgressent les règles, pas par ceux qui les respectent.

Sans force locale de sécurité, le terrain est abandonné. Et un terrain abandonné ne reste pas vide : trafics, violences, incivilités y trouvent aussitôt leur place. Là où l’autorité se tait, le désordre s’impose. L’absence d’action nourrit l’insécurité et mine la confiance dans les institutions.

Quant à ceux qui parlent de gadget à propos de la vidéoprotection, ils vivent loin des réalités. Les caméras ne remplacent pas les agents, elles les aident. Elles dissuadent, identifient, protègent. Et surtout, elles rétablissent un minimum de justice. Chaque image utile est un outil de plus pour la vérité, la sanction, et donc pour la tranquillité.

Dans ce contexte, l’annonce faite par La France Insoumise de désarmer les polices municipales en cas de victoire en 2026 n’est pas seulement inquiétante. Elle est dangereuse. Elle fait passer l’idéologie avant la protection des habitants.

Assurer la sécurité n’est ni une option, ni une promesse vague. C’est un devoir. Ce devoir engage. Il exige des actes, des moyens, une volonté assumée.
À ceux qui se dérobent, il faut répondre avec fermeté : renoncer à agir, c’est trahir.

Michel COLAS et toute son équipe.
Internet : https://www.reinventons-champs-ensemble.fr
Facebook : « Michel COLAS – Élu de Champs-sur-Marne »